Le Réseau Corneille
de Ken Follett

Je connais principalement Ken Follett pour cette saga moyenâgeuse, les Piliers de la Terre, dont je suis une fan absolue! ABSOLUE! Mais je sais qu’il a écrit sur presque toutes les périodes historiques et c’est le première fois que je me faufilais avec lui au XXe siècle avec le Réseau Corneille. Ce livre nous projette en 1944 à Reims, zone occupée par les nazis. On y trouve d’un côté Betty, 29 ans, officier de l’armée britannique, experte en sabotage et active dans la résistance. Sa mission: saboter le système de communication allemand en France, en vue de soutenir le débarquement. De l’autre côté, Dieter, nazi, convaincu que sa cause est la bonne, et qui a pour but d’empêcher les résistants d’accomplir leurs méfaits. Tout est une question de point de vue, n’est-ce pas?!
Pour réussir sa mission, Betty va enrôler 5 femmes qui vont se faire passer pour des femmes de ménage afin de pouvoir atteindre la centrale. Mais à cette époque… pas facile de recruter 6 femmes parfaitement francophone. Betty devra se contenter des personnes disponibles et composera son équipe de choc avec une aristocrate, une taularde, une gentille dinde, un travesti… Une équipe composée à la hâte et qui va devoir prouver sa fiabilité et son unité pour vaincre… ou mourir!
Le livre est découpé en 10 jours: le premier jour est un peu long et il a fallu que je m’accroche, mais dès le deuxième jour, j’étais bien ancrée dans mon livre. On alterne, au fil des chapitres, les points de vue résistants-nazis et je trouve toujours très intéressant de faire cela. Car aujourd’hui, il est bien certain que le fascisme, c’est mal (bien qu’il me semble qu’en Europe, certains devraient peut-être reprendre leurs manuels d’histoire… et réfléchir!) mais à cette époque, il n’était pas si facile de s’en rendre compte à cause de la propagande totalitaire et de la peur que cela générait! Ce livre rappelle que cette guerre n’a généré que des perdants avec ses 60 à 70 millions de morts! Peu importe le camp, la guerre ne fait que du dégât et ne génère que de la misère et de la peine, hier comme aujourd’hui!