Se le dire enfin
d’Agnès Ledig
Il y a quelques semaines, je vous parlais de « Compter les couleurs » d’Agnès Ledig, qui était le prélude de « Se le dire enfin ». Il m’était donc impossible de ne pas poursuivre cette lecture que je vous présente aujourd’hui. On retrouve Edouard, la cinquantaine, ingénieur à la SNCF, un peu de ventre, mais surtout un homme qui n’est pas heureux dans sa vie.
Rentrant de vacances avec sa femme en train, il va aider une vieille romancière anglaise à transporter son bagage jusqu’à son car et finalement il va la suivre, laissant femme et bagages derrière lui. Une rupture brutale avec sa vie pour aller faire le point dans une chambre d’hôtes dans la forêt de Brocéliande. Dans ce refuge, il ne trouvera que des êtres cabossés par la vie, tous charmants mais cabossés. Il va passer du temps avec eux, se reconnecter à la nature et aux plaisirs simples, loin de sa routine et de son quotidien qui ne l’enchante plus. Il va pouvoir aussi prendre du temps pour se pencher sur cette lettre qu’il a reçue de son amour d’enfance et qui est assurément de le déclencheur de ce tsunami. Aura-t-il le courage de tout quitter pour retrouver Elise ou après s’être reposé retournera-t-il vers la sécurité de la routine? Je vous laisse le découvrir au fil de cette lecture très douce et très calme. Une réflexion sur ce qui est essentiel pour être heureux et pour remettre cette quête du bonheur au centre de nos vies. Ce livre transmet le sens du bonheur selon Agnès Ledig, mais bien sûr il y a autant de quêtes que d’êtres humains sur cette planète.