Terminus Auschwitz
de Eddy de Wind

Vous le savez sans doute à présent, mais à l’université j’ai étudié la sociologie de la communication et l’histoire contemporaine. Lorsqu’on étudie ces deux branches, on n’a de cesse de vouloir comprendre comment le système nazi a réussi à mettre en place ses camps d’extermination, comment des êtres humains ont exterminé leurs congénères, comment on peut s’habituer à la barbarie et la reproduire… C’est une aberration humaine. Du coup, je lis des livres pour comprendre, mais… bien entendu, cela reste incompréhensible. Je viens donc de terminer « Terminus Auschwitz, le journal d’un survivant » de Eddy de Wind. Ce récit nous amène donc dans le camp de la mort où Eddy, jeune médecin et psychiatre néerlandais, va échapper à la sélection pour les crématoires et les travaux forcés pour se retrouver dans les bâtiments médicaux.
Ce témoignage a été rédigé dans le camp et y décrit la vie au quotidien. Il y raconte également ce qui se passe dans les hôpitaux du camp. On y décrit les expérimentations médicales du Dr. Mengele comme celles pour stériliser les femmes et donc limiter la propagation des races ou encore la façon dont les malades étaient soignés. Ce livre décrit la vie quotidienne dans le camp de 1943 jusqu’à la grand marche de la mort en 1945.
Un texte a failli disparaitre, car après la guerre, les gens ne voulaient plus entendre parler de la guerre et par après l’éditeur a fait faillite. Mais…. il ne faut pas oublier. Pour souligner ce propos, je termine avec une citation de l’auteur: « Si je consigne ça maintenant et que tout le monde l’apprend, ça ne pourra plus jamais se reproduire ». Alors… n’oublions pas!