Mordoc
de Patricia Cornwell
Toujours en quarantaine! Et malgré le beau temps qui me nargue, je joue le jeu et je reste à la maison! Et de bleu… je peux vous dire que de rester seule à la maison alors que tout le monde profite de la fin de l’été, ce n’est pas folichon! Autant vous dire que la prochaine personne qui sera la cause de ma quarantaine risque de mourir d’atroces souffrances – et ce ne sera pas dû au Covid19! Sérieusement, si vous ne vous sentez pas bien, restez chez vous! Je commence ma 4e semaine de quarantaine alors que je vais parfaitement bien, parce que les gens ne font pas assez attention et qu’ils sont jeunes et qu’ils pensent qu’ils ne risquent rien! Et boom! Tout le monde est impacté, parce que certaines personnes ont voulu profiter de la vie, sans penser aux autres!Je suis irritée, mais je ne passe pas mes journées à regarder le plafond pour autant. J’ai donc terminé ce livre que j’ai commencé au début du week-end: Mordoc de Patricia Cornwell. On y retrouve le personnage favori de Patricia Cornwell, Kay Scarpetta, médecin légiste de Virginie. Ironie du sort qui me ramène à ma petite réalité, un tueur en série veut s’attaquer à la population en libérant un virus mortel disparu depuis longtemps : la variole. Ce tueur se nomme Mordoc et a un lien direct avec le Dr. Scarpetta car il ne veut communiquer qu’avec elle via le chat de AOL.
S’ensuit une chasse aux indices et aux cadavres pour limiter la pandémie et capturer le méchant!
On dit souvent que des films vieillissent mal, et c’est la première fois que je dis que ce livre a mal vieilli. En effet, il a été écrit en 1997 – il y a 23 ans – et j’imagine qu’à l’époque toutes les techniques semblaient ultra-modernes, mais elles semblent bien désuètes aujourd’hui. Par exemple, certains personnages ne savent ce qu’est Internet et comment l’utiliser. Cela me semble inimaginable et pourtant…. c’était bien le cas. Les technologies sont si vite remplacées et obsolètes en quelques mois de nos jours, alors… un quart de siècle après!
J’ai aussi trouvé que les descriptions étaient très longues pour une chute – qui ne vient vraiment de nulle part – réglée en 20 pages. Bon, bon… j’avoue avoir été un peu déçue, d’autant plus que j’apprécie beaucoup cette auteure généralement. Le prochain livre qui m’attend dans ma PAL sera certainement bien meilleur!