La Vie Rêvée
des Chaussettes Orphelines
de Marie Vareille

Le week-end passé, en partant en Provence, j’ai mis dans mon sac le livre de Marie Vareille dont j’avais beaucoup entendu parlé : La Vie Rêvée des Chaussettes Orphelines. Le titre m’a tout de suite parlé, car il m’a rappelé celui du Cercle Littéraires des Amateurs d’Épluchures de Patates (un de mes livres préférés que je vous recommande mille fois). J’adore ces titres surprenants, mais notez que les deux histoires n’ont vraiment rien à voir l’une avec l’autre. Je me suis donc lancée dans cette lecture et j’ai beaucoup aimé le style de Marie Vareille qui est captivant et qui m’a tenue en haleine pendant 500 pages avec une histoire particulièrement farfelue – en même temps le titre l’annonçait un peu, donc je ne pouvais pas être surprise!
Ce livre nous emmène donc dans l’univers d’Alice, qui ne va pas très bien. Suite au deuil brutale de sa sœur qui était une rock star, elle est sujette à des crises d’angoisses, de troubles obsessionnels compulsifs et ne dort pas sans somnifère. Pour se remettre d’aplomb, elle a quitté les Etats-Unis pour tout recommencer à Paris et s’est fait engager dans une start-up qui veut regrouper les chaussettes dépareillées pour éviter un gaspillage mondial colossal. Voici donc le point de départ de notre livre, mais Alice cache un gros secret  – un truc de dingo – que vous découvrirez à la fin du livre. Je ne peux rien vous dire, sinon je spoilerais tout et ce serait vraiment dommage, car la révélation de ce secret est vraiment bien amenée.
Ce que j’ai bien aimé, c’est que les narrations sont alternées entre ce que Alice vit au présent et la lecture de son journal intime qui raconte sa vie quelques années plus tôt avant le deuil de sa sœur. On découvre sa vie depuis les premiers jours et tout le processus qui explique son état actuel. Le livre est très bien mené et sincèrement je n’avais pas vu venir la chute qui est vraiment surprenante, un brin improbable, mais charmante tout de même.
J’ai eu beaucoup de plaisir à lire ce roman et je sens que Alice va manquer. Une très chouette lecture pour l’été!